Chèque énergie : est-ce la fin d’une ère de soutien aux ménages ? L’annonce qui ébranle tout
Le chèque énergie, instauré en 2018, est un pilier pour les ménages modestes face aux factures d’énergie croissantes, particulièrement dans le contexte économique actuel. La fin du bouclier protégeant le tarif du chèque énergie pose cependant la question de sa survie et de son avenir. Si cette aide venait à disparaître ou à être réduite, cela pourrait avoir des conséquences importantes sur la vie quotidienne de ces familles déjà fragilisées par la situation économique.
Les avantages du chèque énergie pour les ménages modestes
- Il permet de payer une partie des factures d’énergie (chauffage, électricité)
- Il n’y a pas besoin de faire de démarches administratives pour en bénéficier, car il est automatiquement attribué aux foyers éligibles
- Il est envoyé directement à domicile ou par voie dématérialisée
Le gouvernement face à la crise économique et la politique de désendettement
Avec la crise économique actuelle, le gouvernement français est également touché et cherche à poursuivre sa politique de désendettement. Le chèque énergie, en place pour soutenir les foyers les plus vulnérables face aux coûts croissants de l’énergie, est un bouclier essentiel pour de nombreuses familles. Il garantit non seulement une aide financière directe mais incarne également un levier pour promouvoir une consommation énergétique plus économe. La remise en question de ce dispositif pourrait donc avoir un impact majeur sur le pouvoir d’achat et le bien-être de ses bénéficiaires. En effet, sans cette aide, il devient d’autant plus crucial de rechercher des méthodes pour réduire les dépenses liées au chauffage et celles liées à l’électricité.
Que faire si le chèque énergie venait à disparaître ?
S’il était décidé de mettre fin au chèque énergie, voici quelques solutions qui pourraient aider les ménages modestes à compenser cette perte d’aide :
- Réduire leur consommation d’énergie en adoptant des gestes simples et efficaces
- Investir dans des équipements performants et économes en énergie (isolation, appareils électroménagers…)
- Bénéficier d’autres aides financières existantes pour améliorer l’efficacité énergétique de leur logement
Mauvaises nouvelles à la suite
La troisième semaine de juillet se révèle particulièrement difficile pour de nombreux ménages en France. Après une récente annonce du gouvernement concernant une augmentation de 10 % des tarifs de l’électricité dès le mois suivant, une autre inquiétude émerge.
Pour éclaircir le contexte, revenons aux déclarations de Gabriel Attal, le ministre délégué aux Comptes publics, faites lors de son passage sur RTL le 13 juillet 2023. Selon lui, des économies doivent être réalisées, notamment en mettant fin à la distribution de « chèques exceptionnels », instaurés durant la crise inflationniste.
Il convient de souligner que cette déclaration ne concerne pas les chèques énergie, qui bénéficient à près de 6 millions de foyers à faible revenu en France.
Fausse alerte !
Bien que le mot « chèque » ait été mentionné par le ministre, il ne faisait pas allusion aux chèques énergie. Pour lever toute ambiguïté, des journalistes de « Merci pour l’info » ont consulté le cabinet du ministre. D’après eux, Gabriel Attal faisait spécifiquement référence aux « chèques exceptionnels », et non aux mesures durables comme le chèque énergie.
Rappelons que le chèque énergie, instauré au printemps 2018, vise à soutenir les foyers modestes dans le paiement de leurs dépenses énergétiques, ainsi que pour certains travaux d’économie d’énergie. Ces chèques ont été distribués cette année entre le 21 avril et le 30 mai 2023 et restent valables jusqu’au 31 mars 2024.
Il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter quant à la suppression des chèques énergie.
Néanmoins, l’élimination progressive du tarif réglementé est bien en cours. Après une première hausse de 15 % en début d’année, une nouvelle augmentation de 10 % est prévue dès le 1er août 2023. Selon les calculs du gouvernement, cela se traduirait par une augmentation moyenne de 150 € sur la facture annuelle pour les ménages chauffés à l’électricité.