Après le frelon asiatique, voici la coccinelle asiatique qui s’installe dans nos jardins .
Moins connue que ses cousines locales, la coccinelle asiatique, également appelée Harmonia axyridis, est en train d’envahir progressivement nos espaces verts. Apparue en France il y a un peu plus de 20 ans, cette espèce se montre de plus en plus présente et problématique avec le retour des beaux jours.
Contrairement à leur proche parente rouge, ces coccinelles ont été importées massivement vers l’Europe à la fin du 20ème siècle pour éradiquer les pucerons et servir d’alternative naturelle aux pesticides.
- Couleurs : la coccinelle asiatique présente généralement une couleur plus claire, allant du rouge-orange au jaune, par rapport à sa contrepartie européenne.
- Taille : Harmonia axyridis est la plus grande coccinelle du monde, avec une longueur de 6-8 mm contre 3,5-7 mm pour sa cousine.
- Nombre de points : elle peut avoir jusqu’à 20 points, contre 2 pour Adalia bipunctata et sept pour Coccinelle septempunctata.
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Un insecte qui se reproduit rapidement
Les coccinelles asiatiques sont considérées comme nuisibles en France en raison de leur appétit insatiable. Originaires du Japon, de Chine ou de Russie, elles peuvent facilement dévorer des dizaines et des dizaines de pucerons, ce qui explique leur importation en Europe et aux États-Unis dans les années 1980.
Cependant, le problème réside dans leur reproduction très rapide, avec jusqu’à 2 500 larves par femelle. Nos voisins belges sont d’ailleurs complètement débordés par leur nombre.
Des conséquences alarmantes sur la biodiversité
Le véritable enjeu lié à l’invasion des coccinelles asiatiques concerne la biodiversité dans nos parcs et jardins.
Une sensibilisation pour protéger notre faune locale
Afin de préserver notre écosystème et contrer la prolifération des coccinelles asiatiques, il est essentiel de sensibiliser le grand public à cette problématique. Voici quelques conseils pour participer à la sauvegarde de nos espaces verts :
- S’informer sur la différence entre les espèces locales et la coccinelle asiatique.
- Ne pas recourir systématiquement à l’achat et l’introduction de coccinelles asiatiques dans son jardin pour lutter contre les pucerons. Privilégier plutôt des méthodes alternatives naturelles et respectueuses de l’environnement.
- Participer aux opérations de suivi menées par les associations et organismes spécialisés pour mieux comprendre la répartition et l’impact des coccinelles asiatiques sur notre faune locale.
- Encourager les actions d’éducation environnementale auprès des plus jeunes pour favoriser une prise de conscience collective.
Un enjeu mondial de préservation de la biodiversité
L’invasion de la coccinelle asiatique n’est pas le seul exemple de défi en matière de biodiversité. Plusieurs autres espèces envahissantes, comme le frelon asiatique, ont également un impact significatif sur nos écosystèmes locaux.
Face à l’invasion croissante des coccinelles asiatiques et leurs conséquences sur notre biodiversité, il est primordial de prendre conscience de ces enjeux et de s’impliquer dans leur résolution.
En veillant à adopter des pratiques respectueuses de l’environnement, chacun peut contribuer à la sauvegarde de nos espaces verts et à la protection de la faune qui les compose.