Tic-Tac fiscal : les avis d’imposition de taxe foncière pointent le bout de leur nez, avec des hausses importantes.
Mauvaise nouvelle pour les propriétaires
La rentrée s’annonce difficile pour les propriétaires français. Les avis de taxe foncière arrivent et les augmentations prévues sont loin d’être négligeables. En effet, à partir du mercredi 30 août, les contribuables qui ne sont pas mensualisés verront leurs avis en ligne dans les espaces Particulier du site Impots.gouv.fr. Pour ceux qui sont mensualisés, il faudra patienter jusqu’au 22 septembre. Quant aux contribuables ayant choisi l’option papier, ils devraient recevoir leur avis entre le 23 août et le 26 septembre.
Des hausses inévitables
Quelle que soit la commune où vous résidez ou la surface de votre bien immobilier, votre taxe foncière subira une augmentation cette année. En ce qui concerne les raisons de ces hausses, elles sont multiples :
- l’inflation : elle est responsable de la hausse de la taxe foncière dans la plupart des communes françaises ;
- la revalorisation cadastrale : certaines communes ont procédé à une mise à jour de la valeur locative cadastrale de leurs logements, ce qui entraîne une hausse automatique de la taxe foncière ;
- la volonté des élus : certaines communes ont décidé d’augmenter volontairement la taxe foncière pour financer certains projets locaux.
Les communes les plus touchées
Certaines communes françaises sont particulièrement impactées par ces hausses de taxe foncière. Parmi elles, on retrouve notamment :
- la ville de Paris, qui connaît une hausse moyenne de la taxe foncière de 4,5% ;
- la ville de Lyon, où la taxe foncière augmentera en moyenne de 3,8% ;
- la ville de Bordeaux, qui subit une hausse moyenne de 3,4%.
Comment réagir face à ces hausses ?
Face à ces augmentations inéluctables de la taxe foncière, plusieurs solutions s’offrent aux propriétaires :
- contester l’avis d’imposition : si vous estimez que votre bien immobilier a été surévalué ou si vous constatez une erreur dans le calcul de votre taxe foncière, il est possible de contester auprès des services fiscaux ;
- négocier avec sa commune : certaines communes acceptent de revoir à la baisse la taxe foncière si les propriétaires s’engagent à réaliser des travaux visant à améliorer l’efficacité énergétique de leur logement ;
- déduire les travaux de ses revenus fonciers : si vous êtes propriétaire bailleur, il est possible de déduire de vos revenus fonciers les dépenses liées aux travaux réalisés dans le logement loué.
Quelles perspectives pour l’avenir ?
Si les hausses de taxe foncière sont importantes cette année, la tendance pourrait se poursuivre au cours des prochaines années. En effet, plusieurs éléments laissent présager une hausse continue de la taxe foncière :
- l’évolution du marché immobilier : la hausse des prix des biens immobiliers entraîne mécaniquement une hausse de la valeur locative cadastrale et donc de la taxe foncière ;
- les besoins financiers des communes : avec la réduction des dotations de l’État, les communes sont amenées à trouver d’autres sources de financement pour leurs projets locaux, ce qui passe souvent par une augmentation de la taxe foncière ;
- le vieillissement de la population : avec un nombre croissant de personnes âgées, les besoins en matière d’aides sociales et de prise en charge médicale augmentent, ce qui peut également impacter la taxe foncière.
Il est donc essentiel pour les propriétaires de s’informer et de rester vigilants quant à l’évolution de leur taxe foncière. La meilleure solution reste de consulter régulièrement les informations disponibles sur le site Impots.gouv.fr et de s’adresser directement aux services fiscaux en cas de doute ou de questions.
